De l'Université à L'univers
L'histoire des jouets de Jim Swearinger étend les galaxies
Ce billet est la traduction de l'article : Jim Swearingen's toy story spans the galaxies
En 1978, Jim Swearingen, issu de l'Université de Cincinnati en 1972, était le principal concepteur de la ligne de jouets Kenner de Star Wars. La société, basée à Cincinnati, venait de connaître une année exceptionnelle au cours de laquelle elle avait vendu des millions de jouets basés sur le succès planétaire du film sortit l'année précédente. Pour essayer de répondre au phénomène, Kenner envoya Jim Swearingen au Skywalker Ranch pour jeter un coup d’œil au personnage de Boba Fett qui devait être réalisé en figurine avant son apparition en 1980 dans le prochain épisode, L'Empire Contre-Attaque.
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Trois décennies plus tard, le seul regret de Jim est de ne pas avoir demandé un emploi à George Lucas quand il en eut l'opportunité. Je n'ai jamais été un bon vendeur. J'ai passé une heure seul avec lui, et nous avons juste discuté du film et de sa collection de bandes dessinées. J'aurais du lui dire : Hey George, ce dont vous avez vraiment besoin dans votre personnel, c'est d'un gars qui s'occupe des jouets. Mais ça ne m'a pas traversé l'esprit et aujourd'hui encore je me demande : mais à quoi bon pensais-tu ?
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Cette rencontre avec le cinéaste légendaire n'était pas la première. En 1976, Swearingen travaillait dans l'équipe chargée des concepts préliminaire de Kenner qui évaluait les potentiels de divertissement des jouets. À l'époque, les films n'avaient pas bonne presse auprès des fabricants de jouets car ils ne connaissent pas la même durée de vie qu'une série télévisée. Ils ne sont pas aussi commercialisables que, disons, L'Homme qui Valait Trois Milliards.
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Jim se rappelle de son patron, Dave Okada, arriver avec le script et les photos d'un nouveau film appelé "Star Wars". À l'époque, c'était comme : "Est-ce que quelqu'un veut bien regarder ceci... s'il-vous-plaît ?". Or, Jim était un familier du travail de Lucas depuis son premier film de science-fiction THS 1138 et avait récemment lu un texte de présentation du prochain film de Lucas dans le magazine Starlog. Il accepta donc de lire le script. Le lendemain, il est allé chercher Okada et a insisté pour qu'il se retranchent dans son bureau pendant une heure pour lire le script. Nous devons le faire, lui dit-il, nous devons faire ces jouets. Quelques mois après la sortie du film, tous les enfants de huit ans du pays semblait avoir commencé une formation de Jedi au maniement du sabre laser et à l'utilisation de la Force. De plus, pour le plaisir de Kenner, ils avaient une énorme faim de figurines !
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De 1976 à 1979, Star Wars est devenu le bébé de Swearingen. Il eut la chance d'assister à des projections de morceaux du film et a même assisté à la première projection publique de San Francisco.Ce fut le travail de rêve pour un concepteur, dit Swearingen. Comme j’étais dans le coup depuis le début, je suis arrivé à faire toutes sortes de choses que les gens ne font plus aujourd'hui. Je devais y aller et j'ai assisté à quelques tournages et à la réalisation d'effets spéciaux. Je suis arrivé à voir tout cela alors que j'étais un relativement jeune concepteur.
Le succès des jouets Star Wars de Kenner à même déplacé la vision de l'industrie du jouet vers la miniaturisation. Jusqu'à ce moment-là, les figurines d'action étaient des poupées de trente centimètre de long comme les G.I.-Joe. Il était évident que nous devions également réaliser les véhicules de Star Wars, dit Swearingen. Et on ne peut pas faire des véhicules pour des poupées de trente centimètres. Donc les concepteurs se sont penchés sur les figurines de 3.75 pouces. La meilleure chose lorsqu'on est un concepteur de jouet, c'est que vous arrivez à faire beaucoup de chose, explique le concepteur. La variété est géniale. Vous avez la chance de vivre le syndrome de Peter Pan, et vous vous demandez : Comment un gamin peut-il vraiment jouer avec ce jouet ? |
Une fois Kenner acheté par Hasbro en 1991, Swearingen et ses collègues, Tom Osborne et Tim Effler, fondèrent la société SOEDA. Ils passèrent quinze ans à travailler pour les grandes entreprises de jouets américaines, souvent spécialisées dans les produits sous licence de films tels que Alien, Jurassic Park, Men in Black et plus récemment Pirates des Caraïbes II : Le coffre maudit. Leur jouet Le Bateau Pirate Black Pearl permis à la société Zizzle de remporter le titre de jouet de l'année 2007 - le prix T.O.T.Y. (Toy Of The Year) de l'industrie du jouet est l'équivalent des Oscars au cinéma.
Aujourd'hui, les partenaires de Swearingen de Soeda sont partis pour d'autres aventures, et il travaille actuellement sur des projets qui l'intéressent personnellement, par opposition aux grandes entreprises. Le dernier en date est Kimmie Cares, une série de poupées, un livre et un site Web qui aident les mamans en cure de chimiothérapie pour expliquer le cancer, son traitement et les effets à leurs enfants. Les poupées ont les cheveux amovible, une perruque et une écharpe pour aider les enfants à réduire le facteur peur quand maman perd ses cheveux. Les profits engendrés sont reversés aux familles aux prises avec le cancer.
Qu'il dessine des jouets pour l'Amérique corporative ou à but non lucratif, Swearingen s'accroche à un principe unique : un jouet doit être amusant. Il peut être aussi simple ou aussi complexe que vous le vouliez mais, il doit vraiment être amusant pour les enfants. Et il est amusant s'il titille votre imagination.
Aujourd'hui, les partenaires de Swearingen de Soeda sont partis pour d'autres aventures, et il travaille actuellement sur des projets qui l'intéressent personnellement, par opposition aux grandes entreprises. Le dernier en date est Kimmie Cares, une série de poupées, un livre et un site Web qui aident les mamans en cure de chimiothérapie pour expliquer le cancer, son traitement et les effets à leurs enfants. Les poupées ont les cheveux amovible, une perruque et une écharpe pour aider les enfants à réduire le facteur peur quand maman perd ses cheveux. Les profits engendrés sont reversés aux familles aux prises avec le cancer.
Qu'il dessine des jouets pour l'Amérique corporative ou à but non lucratif, Swearingen s'accroche à un principe unique : un jouet doit être amusant. Il peut être aussi simple ou aussi complexe que vous le vouliez mais, il doit vraiment être amusant pour les enfants. Et il est amusant s'il titille votre imagination.